Ce que l’UE fait pour l’agriculture

Deutsch: Traktor John Deere 8310 vor HAWE-Über...

(Photo credit: Wikipedia)

La Politique agricole commune (PAC) est au cœur de la construction européenne. Lors de l’adoption du Traité de Rome en 1957, la PAC avait pour but de nourrir suffisamment les populations au lendemain de la guerre. La production était subventionnée et les prix soutenus par le rachat des excédents. Aujourd’hui, la politique agricole vise à permettre à tous les producteurs de denrées alimentaires (céréales, viande, produits laitiers, fruits et légumes ou vin) de produire en quantités suffisantes des aliments sûrs et de haute qualité, participer à la diversification économique des zones rurales et d’appliquer des normes exigeantes en matière de protection de l’environnement et de bien-être animal.

Des réformes significatives ont été menées, notamment en 1994, 2003 et 2008, pour moderniser le secteur et l’orienter davantage vers le marché. La stratégie Europe 2020 ouvre une nouvelle perspective. La PAC peut en effet contribuer au développement d’une croissance intelligente, durable et inclusive, en répondant aux défis économiques, environnementaux et climatiques en particulier. La PAC prend en compte la diversité et la richesse des agricultures des vingt-sept Etats membres de l’UE.

Plus d’information: ec.europa.eu

Local authorities across Europe must join forces to tackle waste disposal

Integrated waste disposal facility, Allington

Integrated waste disposal facility, Allington (Photo credit: Wikipedia)

Rubbish is a rather big, costly and challenging beast. Of the £3bn spent each year by businesses on environmental protection, one third is spent on waste management. But companies are not alone in feeling the strain. Local governments across Europe face similar challenges as they consider ways to sort through the tons of waste thrown away every year.

Taming the beast will require the involvement of all levels of government, and concerted action led by Europe’s local authorities. It is broadly agreed that the current loss of resources, cost to businesses and households and impact on the environment must be stopped at all costs.

More information:  theguardian.com

Project: Connect Farmers’ Markets along the Border

local food madness

local food madness (Photo credit: Mike Gogulski)

The project aimed to re-activate cross-border trade of local agricultural products through joint marketing and the integration of traditional marketplaces on which local farmers from the border area in past times sold their own agricultural products.
The project was a great boost for local products in the the area. According to the lead LAG, the sound analysis of marketing possibilities and of the areas’ local characteristics contributed to the development of a common geographical name (Zelen Kras) and the sound planning of project activities. Promotional events and media coverage increased the recognition of the project, of the new regional brand and of the individual local food products

More info on the Project

Quel avenir pour les circuits courts alimentaires ?

Près d’un agriculteur français sur cinq commercialise directement sa production. Derrière l’engouement pour les circuits courts et les Amap, les modes de production et les distances d’acheminement des aliments sont très variés. Comment relocaliser nos productions agricoles ? Quel avenir pour les réseaux de distribution alternatifs ? La deuxième édition des « Rencontres des circuits courts alimentaires », le 13 mai, ont été l’occasion de revenir sur ces enjeux.
Le circuit court alimentaire a une histoire très ancienne, la vente directe ayant souvent été le principal mode de commercialisation en milieu rural, et même urbain. La période contemporaine est marquée par plus d’intermédiaires, plus d’intervention de l’agriculteur, la transformation de son métier, une évolution de la relation qu’il a construite avec le produit et de celle qu’il a construite avec le client final, appelé « consommateur ». Mais les paysans réinventent aujourd’hui la commercialisation directe au client, transforment eux-mêmes des matières premières en produits de consommation. Ce commerce sans intermédiaire occupe actuellement près d’un exploitant français sur cinq.
Les circuits courts répondent à des demandes socioculturelles des consommateurs, ils offrent le plus souvent une qualité supérieure et une meilleure traçabilité des produits commercialisés. Des exigences ont été apportées sur l’origine des produits, sur la labellisation des produits régionaux, sur la notion de produits fermiers, qui est devenue un enjeu et une pomme de discorde entre l’industrie agro-alimentaire et les producteurs fermiers. Les marques commerciales et les grandes enseignes ont en effet décliné à l’envi les termes « terroir » ou « fermier » pour appâter le client. Mais aujourd’hui, de plus en plus d’agriculteurs et de producteurs fermiers commercialisent de façon concomitante leurs produits en vente directe, sur des marchés, en point de vente collectif ou par internet.
Les circuits courts englobent des modes de production et des distances d’acheminement très variés. Qui dit circuit court ne dit pas forcément bonnes pratiques environnementales ou sociales, d’où l’importance de choisir des produits bio, de proximité, issus de pratiques équitables et transparentes dans leur fonctionnement et leur prix, et des filières à taille humaine qui excluent les grands distributeurs dont le seul objectif est le profit financier.
Quatre jours d’autonomie alimentaire en Île-de-France
La relocalisation de notre production alimentaire est donc nécessaire, et il nous faut mettre en place, en tant que citoyens, notre propre souveraineté alimentaire. En Île-de-France, l’autonomie alimentaire est de quatre jours et dépend totalement des approvisionnements à Rungis et des centrales de la grande distribution. Il nous faut donc réinventer une agriculture nourricière, respectueuse de la biodiversité et des systèmes de distribution, qui permette de nourrir sainement la population tout en rémunérant correctement ses acteurs, grâce à des outils coopératifs.
Les circuits de proximité doivent contribuer à produire cette plus grande équité et ce dialogue entre producteurs et consommateurs. Les circuits courts doivent aussi influencer l’ensemble du système agro-alimentaire à l’échelle territoriale locale ou plus large. Les formes de normalisation autour de ce que doit être une « bonne » agriculture, une « bonne » alimentation et une « bonne » organisation des échanges entre producteurs et consommateurs seront abordées à l’occasion des Courts-circuits en Seine.
Le terme « circuits courts » doit intégrer des critères sociaux et environnementaux, une exigence sur le mode de production, un objectif de partage de la valeur ajoutée.
Les rencontres 2012 posent aussi la question de la place des produits locaux bio dans la restauration collective : cultivons notre assiette ! Comment relocaliser nos productions agricoles ? Quel avenir pour les réseaux de distribution alternatifs ? Quelles actions politiques entreprendre ?

Plus d’informations et source:  Bastamag

Access to Good, Healthy Food Should Be a Basic Human Right

Last May, the Prince of Wales gave a speech on sustainability at Georgetown. Many of us who heard it thought it was seminal. First, that it came from a public figure whose pronouncements must be moderate and moderated; second, because it was such a strong, specific statement of principles many of us have believed in and have been working toward for a long time; and third, because, contrary to what pretty much anyone would expect, the speech was written by, not for, him.

I was also particularly struck by Eric Schlosser’s introduction to the speech, as strong a statement as I’ve ever heard or read about food justice, income inequality, and the necessity of thinking about every part of the food system — particularly the people who grow and pick and pack it — when buying food and eating.

More Info and Source: The Atlantic

A Nantes, le panier culture veut donner des ailes aux artistes locaux

En 2012, les constats relatant de la perte de vitesse des ventes des produits culturels sont nombreux et les artistes sont les premiers touchés par cette crise. A Nantes, l’association AP3C propose une alternative favorisant l’émergence d’un circuit court culturel. Avec le panier culture, les adhérents découvriront ainsi les musiques, livres ou spectacles d’artistes locaux qu’ils n’auraient peut-être pas eu l’occasion de connaître par le biais du circuit de distribution classique.

Construire un nouveau modèle économique pour la culture

Le projet trotte dans la tête d’artistes nantais depuis deux ans. L’idée ? Construire un nouveau modèle économique afin de rémunérer les musiciens touchés par la crise du disque. L’association Trempolino, qui forme et encadre des artistes émergents dans la métropole nantaise, a invité ses derniers à réfléchir à une alternative sur la vente de biens culturels. Une phase de réflexion qui a mené à la création de l’association AP3C en septembre dernier.

Plus d’information et source: Innovcity

Short Food Chain

A short food supply chain is created when producers and final consumers realize they share the same goals, which can be achieved by creating new opportunities that strengthen local food networks. It is an alternative strategy enabling producers to regain an active role in the food system, as it focuses on local production – decentralized regional food systems that minimize the number of steps involved and the distance traveled by food (food miles).

This enables small-scale enterprises to establish food supply chains that are ‘independent’ of the wider system. By cutting out some of the intermediary stages between producers and consumers – such as wholesale and distribution – we can rediscover our local area and essential parts of its identity, as well as forge a new relationship between the agricultural  and urban worlds.

More Info and Source: Earthmarkets

Framework programme: Short chain delivery of food for urban-peri-urban areas

The rapid urban growth no longer supports the traditional divide between “urban” and “rural”. In Europe, a significant share of agricultural activities take place in highly urbanised settings, producing food and public goods (such as recreation, landscape management) and confronted with particular pressures on land resources as well as opportunities. There is a growing trend in the urban population to consume fresh and local products, demand short chain food delivery and to request more transparency on the origin of the products. Citizens are increasingly calling for the creation of a regional urban-focused food system and for support to small farmers in rural peri-urban areas, in order to increase availability and accessibility to food. Moreover, both technological and social innovation in urban peri-urban agriculture can play an important role in mitigating climate change, closing nutrient cycles and prepare effective tools for adaptation and building more resilient urban areas.
More info and Source: 2020-horizon

Circuits courts, l’avenir de l’agriculture ?

Les circuits courts alimentaires constituent un mode de commercialisation qui s’exerce soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte, à condition qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire. Cette définition officielle ne fait pas référence au mode de production ou à la distance d’acheminement. Les circuits courts englobent des modes de production et des distances d’acheminement très variées. Qui dit circuit court ne dit pas forcément bonnes pratiques environnementales, d’où l’importance de choisir des produits bio ou issus de bonnes pratiques

Des avantages environnementaux ?

Des études menées par le scientifique allemand Elmar Schlich montrent que des cas particuliers de filières internationales peuvent consommer moins d’énergie finale que des distributions en circuits courts et ce, malgré les longues distances parcourues. L’avantage intuitif accordé à des distances moindres car limitées à la région peut en effet être vite annulé par des faiblesses logistiques et des différences de volume de vente considérables. Alors que les circuits courts sont souvent artisanaux, les entreprises exportatrices ont des exploitations en  monocultures intensives, des logistiques plus optimisées, des capacités de production et de transport plus efficaces.

Plus d’informations et source: Natura et Sciences